Signature du registre de sécurité et recommandations au responsable sécurité
Méthodes pédagogiques Alternance d’exposés, d’études de cas et de mises en situation pratique à partir de reportages photographiques. Entraînement à l’examen final réalisé en continu sous forme de QCM servant de fil conducteur à la formation.
Moyens techniques PC ou tablette et vidéoprojecteur ainsi que ressources multimédia. Moyens humains Formateur qualifié, préventeur avec une expérience de l’environnement des chantiers.
Code du Travail :
L 232-12-20: « Une consigne est établie et affichée de manière très apparente dans tous les locaux dont l’effectif est supérieur à 5 personnes et dans les locaux renfermant des matières dangereuses. Cette consigne indique le matériel d’extinction et de secours qui se trouve dans ce local ou ses abords ainsi que le personnel chargé de mettre ce matériel en action et celui qui est en charge de l’évacuation tant du personnel que du public »
Il sera délivré aux participants une attestation de formation après con- trôle de l’acquisition des connaissances.
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Exercice réel d’évacuation du site
La formation ESI (équipier de seconde intervention) dure 1 jour.
Un équipier de seconde intervention (ESI) est une personne formée pour compléter et assister l’équipier de première intervention (EPI) lors d’un début d’incendie, en attendant l’arrivée des secours. Il intervient en utilisant des équipements d’extinction plus avancés tels que les robinets d’incendie armés (RIA), les lances incendie, les extincteurs sur roues et les appareils respiratoires isolants. Les ESI maîtrisent les techniques de lutte contre l’incendie et les procédures de secours, et sont équipés de moyens de protection individuelle adaptés à leur environnement. Leur mission est de soutenir les EPI, de protéger les personnes, et de limiter les dégâts matériels. La formation des ESI couvre des sujets tels que la détection des signes d’incendie, la communication en situation d’urgence, l’utilisation des équipements d’extinction, les consignes de sécurité, ainsi que les procédures d’évacuation et les itinéraires de secours.
L’effectif des ESI est déterminé en fonction de plusieurs critères, tels que la nature des risques, les séquences de travail, et la configuration des locaux. Il est recommandé de regrouper les ESI en équipes désignées dans les consignes et inscrites au registre de sécurité. La concertation entre l’exploitant de l’établissement et l’assureur permet de déterminer l’effectif nécessaire, en tenant compte du niveau de risque spécifique.
Le référentiel APSAD R6, qui encadre les pratiques recommandées en matière de sécurité incendie, préconise un effectif de base de cinq équipiers de seconde intervention. Ce nombre peut être ajusté en fonction des risques particuliers de l’établissement et des ressources nécessaires pour accomplir les missions de l’équipe.
Le référentiel prévoit également que la formation et le recyclage des intervenants, que les équipiers de seconde intervention (ESI), doivent être organisés régulièrement, avec au minimum une séance d’entraînement pratique par an. Ces séances peuvent inclure des exercices sur des feux à combustibles réels pour maintenir et améliorer les compétences des équipes.
Ainsi, l’effectif minimum des ESI est déterminé en tenant compte de la répartition géographique des locaux et du nombre d’employés dans chaque secteur. Il est essentiel de collaborer avec l’assureur pour définir le nombre optimal d’employés nécessaires, afin de garantir une intervention rapide et efficace en cas d’incendie. La formation régulière des équipes, adaptée à leurs besoins spécifiques, est également cruciale pour s’assurer qu’elles soient prêtes à intervenir efficacement.
Le référentiel APSAD R6 ne spécifie pas s’il est possible d’obliger un salarié à devenir équipier de seconde intervention. Cependant, dans la plupart des cas, cela dépend des accords conclus entre l’employeur et le salarié, ainsi que des lois et réglementations en vigueur en matière de santé et de sécurité au travail. Il est toujours préférable de discuter avec le salarié concerné pour trouver une solution qui convienne à toutes les parties. Lors de recrutement d’un salarié, les employeurs peuvent obliger un salarié à devenir équipier de première ou de seconde intervention si cela est mentionné dans le contrat de travail ou la fiche de poste. Cependant, le salarié doit être formé aux compétences attendues pour remplir ces fonctions. Lorsque le salarié est déjà en poste, l’employeur peut faire valoir son pouvoir de direction pour imposer une fonction d’ESI en invoquant les impératifs de sécurité liés à l’exécution de la mission.
Il sera délivré aux participants une attestation de formation après contrôle de l’acquisition des connaissances.
